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Comment je gère la période du “NON” ?

La période du “NON” : horrible période de prise de tête, de cris et de pleurs qui est redoutée par la plupart des parents ! Mais pour avoir testé quelques petites astuces, je pense que nous pouvons malgré tout vivre cette période de manière plus légère et joyeuse.

Pourquoi la crise du “Non” ? 

Elle intervient dans la vie de bébé entre ses 18 et 24 mois et peut parfois durer jusqu’à ses 3 ans. Il s’agit d’une sorte de crise identitaire durant laquelle l’enfant se rend compte qu’il est un être vivant à part entière et qu’il a le droit de dire oui ou non et donc de s’affirmer. 

Depuis sa naissance, bébé dépend de ses parents et de tout ceux qui s’occupe de lui. Ce sont eux qui décide de tout pour lui et jusqu’ici, il ne pouvait et ne savait pas comment dire ce dont il avait réellement envie.

Avant, lorsqu’il avait besoin d’exprimer qu’il n’était pas d’accord pour faire telle ou telle chose, il pleurait. Aujourd’hui,  il sait dire non et a compris que ce mot “magique” lui permet enfin de dire ce qu’il veut de manière claire. Il va donc se mettre à dire “non” lorsque vous lui proposerez ou lui demanderez de faire quelque chose. Au début, il voudra dire non à tout bout de champs. Parfois, il lui arrivera même d’avoir un comportement tout à fait contradictoire. Il criera “non” alors qu’il fera l’action qu’on lui a demandé. Ce n’est pas pour vous embêter, il ne sait pas encore réellement comment doser ce mot.

 

Choisir ses batailles

C’est à la période du non que l’enfant a le plus besoin de limites. Pour cela, il faut donc éviter de céder lorsqu’il tente de passer outre les règles et surtout celles de bases. 

Sécurité, santé et bien-être sont les trois aspects sur lesquels il ne faudrait en aucun cas céder. Les règles sont les règles et il faut que l’enfant l’intègre.

Pour autant, lorsque bébé dira “non” pou ranger ses jouets ou pour partir du parc par exemple, ne vous mettez pas dans tous vos états. C’est épuisant, alors préservez-vous et prenez un petit plus de temps que prévu pour éviter de justement être dans la précipitation et de frustrer bébé. 

Pour l’exemple sur le rangement des jouets voilà un cas typique auquel j’ai régulièrement droit : 

“Aller les enfants, maintenant on range les jouets” c’est à ce moment précis que les enfants s’enfuient à l’autre bout de la pièce en criant non. Ma technique ? Rester calme, et proposer de le faire tous ensemble comme si c’était un super jeu. En général, ça fonctionne mais il arrive que parfois je me retrouve à ranger toute seule. Dans ce cas précis, je ne pense pas qu’il faille absolument batailler pour qu’ils le fassent avec moi. La fois d’après je ferais un peu différemment pour qu’ils acceptent de le faire. Mais ce qui est sûr c’est que ce n’est pas une règle a absolument faire respecter donc nul besoin de me mettre et de les mettre dans tous leurs états pour qu’il range.  

 

Déjouer les colères ou les crises de larmes 

Le petit garçon que je garde a été le premier des deux enfants dont je m’occupe a revendiqué son droit de veto, normal, c’est le plus âgé. Il avait environ 18 mois quand ça a commencé. Et j’ai dû mettre en place des petites choses pour éviter de toujours être dans la confrontation.

 

1- Laisser le choix

Comme je l’explique dans plusieurs de mes articles, je propose toujours deux options. Ainsi, il a l’impression de décider. C’est vrai que c’est un peu de la manipulation, mais au moins, comme il a le choix, on évite la bataille. 

 

2- Prévenir au lieu de brusquer

Aussi, ce que je pense bien de faire, c’est de prévenir à l’avance que l’on va faire telle ou telle chose. Par exemple, au lieu de dire à l’enfant “aller on y va” alors qu’il est entrain de jouer au parc, on le prévient cinq minutes avant que l’on ne va pas tarder à s’en aller. Plus les minutes passent plus on lui dit que le départ approche et normalement il sera prêt à repartir à la fin des cinq minutes sans faire d’histoires.

 

3- Sur-vendre l’activité suivante 

Pour rendre le départ attrayant, je lui explique ce qu’on va faire de “génial” en rentrant. Après la balade du matin, c’est l’heure du déjeuner alors je lui rappelle ce qu’il va manger et à quel point il va se régaler ! Si c’est après la balade de l’après-midi, c’est l’heure du bain. Alors je n’ai qu’à lui dire qu’on va prendre “un super bain avec pleinnn de mousse, les jouets et un peu de musique” pour que l’idée de rentrer l’enchante. 

Toujours rendre attrayante l’activité suivante pour que bébé coopère me semble vraiment important. 

 

4- Accepter les échecs

Il arrive parfois que ça ne se passe pas aussi bien que cela et que je prenne dix bonnes minutes à enfin quitter le parc avec le petit dans les bras puisqu’il ne veut pas avancer. Quand j’y réfléchis, c’est vraiment parce que je n’aurais pas bien prit le temps de prévenir du départ, puis d’expliquer la suite du programme. Et oui, on ne peut pas toujours être au top et il ne faut pas culpabiliser pour ça. On est humain !

 

Encourager bébé

Lorsque bébé accepte de faire ce que vous lui demandez, n’hésitez pas à lui montrer et à lui dire que c’est bien quand il écoute et que vous êtes fier de lui. A contrario, il faudrait éviter de donner trop d’importance en dénigrant bébé lorsqu’il ne souhaite pas écouter ou qu’il fait une crise. Dénigrer peut vraiment heurter son estime et sa confiance en soi ainsi que le lien parent-enfant qui s’est crée. À force, il se rendra compte du comportement qu’il est préférable d’adopter s’il veut que tout se passe bien et les crises se feront de moins en moins nombreuses. 

 

 

 

 

 

 

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