Sommeil de bébé

Sommeil : Bébé ne dort que dans les bras – 15 astuces

Bébé ne s’endort que dans les bras et se réveille quand vous le déposez dans son lit. Ou dans les dix à trente minutes qui suivent ? Vous aimeriez avoir plus de temps pour vous et permettre à bébé d’avoir un sommeil de qualité ? Je vous explique tout ce que vous devez savoir pour permettre cette transition en quinze conseils applicables dès maintenant.

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Pourquoi bébé dort dans les bras de ses parents? 

Dans le ventre de sa maman, bébé vivait en symbiose avec elle, ses mouvements et les battements de son coeur. Il était au chaud, dans l’obscurité, entendait sa voix et les bruits extérieurs de manière calfeutrée. Une vraie bulle de bonheur pour évoluer en toute sécurité.

À sa naissance et durant les trois premiers mois de bébé que l’on appelle aussi le quatrième trimestre, bébé a besoin continuité et donc de retrouver ces conditions pour se sentir en sécurité et apaisé. Il est alors tout à fait naturel que the place to be de bébé soit dans vos bras.

Tout contre vous, il est au chaud, peut sentir votre odeur si rassurante, entendre votre voix si apaisante et les battements de votre coeur qu’il connaît par coeur. Le combo parfait pour se laisser aller au sommeil en toute sérénité.

À partir de quel âge peut-on faire dormir bébé dans son lit ?

Tout d’abord, la croyance selon laquelle faire dormir son bébé dans les bras va lui créer une accoutumance qui deviendra problématique à l’avenir est tout bonnement fausse. Cela n’aura aucun impact sur sa capacité à dormir dans son lit ou à faire ses nuits en grandissant.

Alors rassurez-vous, vous ne faites pas mal les choses en endormant ainsi votre bambin. Au contraire, vous répondez à ses besoins de manière adéquate et surtout telle qu’il est recommandé par les professionnels de la Petite Enfance mais aussi par de très nombreuses études sur le sujet.

Pour autant, si vous avez envie d’avoir plus de temps pour vous et de pouvoir vaquer à vos occupations, il est tout à fait possible de changer cette habitude. Généralement, c’est autour des quatre ou six mois de bébé que l’on peut commencer à lui proposer une transition vers un sommeil plus autonome.

Pourtant, des bébés de quelques semaines à peine sont totalement en capacité de dormir “seul”. C’est ici une question de vécu et de tempérament. Chaque enfant est unique de part son histoire et a des besoins différents en fonction. 

Comment faire pour que bébé dorme dans son lit ?

Dans un premier temps, il va être nécessaire d’aider bébé à faire la transition de l’endormissement à bras à celui dans son lit. Pour cela, je vous conseille de tout faire pour reproduire ce qui l’apaise tant et l’aide à tomber dans les bras de Morphée. C’est-à-dire, réunir toutes les conditions chaleureuses de la vie in utero qu’il avait durant votre grossesse. Et ça tombe bien, car dans cet article, je vous partage quinze pistes pour permettre cette transition tout en douceur.

Les conditions idéales pour coucher bébé en toute sécurité 

Après vous être assuré que tous les besoins de bébé sont comblés (faim, couche propre, réservoir affectif rempli…), vérifiez la température de la pièce dans laquelle bébé va dormir. Elle doit osciller entre 18 et 20 degrés. S’il fait plus ou moins, il n’y a qu’à ajuster sa tenue :

Le lit de bébé

Veiller à ce que l’environnement dans lequel votre enfant va se reposer soit rassurant. Quand il est nourrisson, il a besoin de dormir dans des espaces dits contenants. Le mieux est alors d’opter pour un berceau ou un couffin. Ces derniers sont parfaitement adaptés à la taille de bébé et lui apporte un réel sentiment de sécurité. 

Réduire l’espace

Pour lui assurer encore plus de sérénité et lui permettre de s’abandonner au sommeil, je vous conseille de placer le lit de bébé contre un mur plutôt qu’au milieu de la pièce. Cela permet de réduire encore le sentiment d’espace immense que bébé peut ressentir alors qu’il sort à peine du nid douillet et étroit qu’était le ventre de sa maman. D’autre part, veillez à ce que la chambre de bébé ne contienne aucun stimuli visuels auxquels il pourrait s’accrocher, le tenant alors éveiller de part la curiosité que les objets engendreraient.

La position de sécurité

Autre point non négligeable pour coucher bébé en sécurité dans son lit, c’est de le placer sur le dos. Du moins, jusqu’à ce qu’il soit assez tonique et que sa motricité se soit suffisamment développée pour lui permettre de s’endormir dans une autre position (sur le côté, sur le ventre). En effet, dormir sur le dos évite la Mort Subite du Nourrisson (MIN) puisque lorsqu’il naît, bébé est dépourvu des capacités que sont se déplacer, se retourner et dégager un objet de ses voies respiratoires.

“Il est trop mimi ce tour de lit !”

Par ailleurs, le lit de votre enfant doit être totalement vide. Aucun tour de lit, coussin, peluche, couverture, couette, drap ne doit faire partie du décor bien que cela soit très joli. Et ce, pour les mêmes raisons qu’exposées précédemment. Dans son lit, il ne doit y avoir qu’un matelas que l’on choisit ferme et adapté aux dimensions du lit ainsi que bébé dans sa turbulette / gigoteuse, adaptée à sa taille et à la saison.

Le réflexe de Moro : pourquoi et comment l’apaiser ? 

Le réflexe de Moro, dit réflexe de défense, est présent chez tous les bébés de leur naissance et disparaît environ vers leur cinq mois. À première vue angoissant pour les parents, il est en réalité signe de la bonne santé de l’enfant. Il fait partie des sept réflexes archaïques qui historiquement étaient prévus pour permettre au nouveau-né de s’adapter à son nouvel environnement.

Il se manifeste lorsque bébé entend un bruit fort, est dans une position inconfortable ou encore lors d’un mouvement soudain. On observe alors que bébé ouvre d’un coup ses bras, ses jambes et ses doigts avant de les refermés tout contre son corps et qu’il se met à pleurer, parfois très fort. En lui, c’est comme la sensation de tomber dans la vide.

Pour contrer ce réflexe et permettre à bébé de bien dormir et d’enchaîner les cycles de sommeil sans ce désagrément, je vous conseille de l’emmailloter. Il s’agit d’enrouler bébé dans un lange ou dans une couverture. En plus, cela répond parfaitement à son besoin de contenance. Pour rendre l’emmaillotage encore plus sécurisant, vous pouvez repliez ses bras vers le haut de sorte à ce qu’il puisse toucher son visage et porter ses mains à sa bouche. Cela est rassurant pour lui.

Comprendre son rythme pour favoriser le sommeil autonome

Le rythme physiologique

Afin de garantir un sommeil de qualité à votre bébé, il est important de considérer son rythme physiologique. Cela signifie observer son rythme veille/sommeil, soit quand il est éveillé et quand il est endormi.

Pour y parvenir, je vous conseille de vous munir d’un carnet de note, d’une application dédiée ou tout simplement des notes de votre téléphone. Puis, pendant quelques jours, je vous invite à noter le rythme quotidien de votre bébé (heures des tétées, heures et durée des siestes, nombre de couches souillées…). Cela va vous permettre par la suite d’établir une moyenne et d’identifier le moment idéal pour le coucher. 

Les signes de fatigue

En observant son rythme physiologique, vous allez pouvoir repérer ses signes de fatigue qui indiquent que c’est le moment d’aller le mettre au lit. Ils sont propres à chacun et diffère de bébé en bébé.

C’est pourquoi pour vous aider à les reconnaître, je vous ai préparé une liste non exhaustive :

– Frotte son nez

– Touche ses oreilles

– Suce son pouce

– Son teint pâlit légèrement

– Ses arcades sourcilières sont rouges

– Les yeux légèrement humides

– Il réclame son doudou ou les bras

– Bébé se frotte les yeux

– Il baille

– Bébé est grognon

Coucher bébé dès l’apparition des premiers signes de fatigue permet d’éviter de louper le train du sommeil, ce qui est primordial. Car un bébé trop fatigué, peut devenir ronchon, s’énerver et avoir beaucoup de mal à se laisser aller au sommeil. À l’inverse, coucher bébé avant les premiers signes de fatigue rendra l’endormissement difficile voire impossible. D’où l’importance de réussir à les déceler.

La routine et le rituel du coucher pour accompagner bébé au sommeil

Sécuriser bébé avec la routine

Mettre en place une routine est tout aussi important que les points abordés précédemment. Les enfants en ont besoin pour comprendre ce qu’il va se passer et se mettre en condition de sommeil. En plus, c’est rassurant pour eux, comme pour nous adulte, d’avoir des habitudes.

Une routine c’est la suite d’activités que vous allez faire avant le moment du coucher. Pour que bébé sache à quoi s’attendre chaque soir et lui ôter le stress que peut être l’incapacité à savoir ce qui va se passer ensuite, préférez faire les mêmes chaque soir et toujours dans le même ordre.

Par exemple : lui donner un bain, puis lui faire un massage avant de lui donner son dernier repas. Enchaîner avec la lecture d’un livre (qui sert également de temps de digestion pour éviter les régurgitations) puis avec un temps calme et de câlins pour remplir son réservoir affectif.

N’hésitez surtout pas à verbaliser avec votre bébé. Lui expliquer ce que vous êtes entrain de faire, ce que vous allez faire ensuite va l’aider à se mettre en condition et le rassurer.

Donner le signal avec le rituel du dodo

Après la routine vient le rituel du coucher. Il peut s’agir de mettre de la musique, des bruits blancs, de le bercer, de lui dire des mots doux ou encore de lui chanter une berceuse. Cela l’aide à saisir que cette fois c’est le moment d’aller au lit. C’est très rassurant pour lui d’avoir ce moment avec son parent. Cela l’aide à appréhender la séparation que va engendrer la sieste ou la nuit de sommeil.

Le rituel du coucher diffère de parent en parent alors libre à vous de trouver ce qui plaît autant à vous qu’à votre bébé.

Le coucher encore éveillé, vraiment ?

À la fin du rituel du coucher, je vous invite à déposer délicatement votre bébé dans son lit. Il est préférable qu’il ne soit pas encore endormi et qu’il finisse par trouver le sommeil allongé dans son lit. En effet, si vous posez bébé une fois qu’il dort, ce qu’il risque de se passer c’est qu’il se réveille entre deux cycles de sommeil et qu’il s’aperçoive qu’il n’est plus au creux des bras de son parent.

Une impression de danger imminent pourrait alors s’emparer de lui, le faisant se mettre à pleurer pour appeler “à l’aide”. Cela empêchera alors qu’il arrive à se rendormir et à donc enchaîner avec le cycle de sommeil suivant seul.

Les bébés ont besoin de retrouver les mêmes conditions d’endormissements pour se rendormir. Si il s’est endormi dans les bras, il aura besoin de vos bras pour se rendormir.

Toujours dans l’esprit de la routine, du rituel et donc de la constance des choses et des évènements, je vous invite à toujours faire dormir votre bébé au même endroit. Du moins, dans la mesure du possible. Cela l’aidera à avoir des repères rassurants et donc à lâcher prise plus facilement pour trouver le sommeil.

Vous l’aurez compris, il faudra faire preuve de cohérence mais surtout de répétition pour aider bébé à s’endormir dans son lit.

Favoriser les siestes de bébé en journée 

Avant ses dix semaines, l’horloge biologique de bébé n’est pas encore installé. Il ne fait alors pas encore la différence entre la journée et la nuit et est indifférent à la luminosité environnante lorsqu’il dort. Il peut donc aussi bien dormir dans l’obscurité qu’en plein jour.

Vers deux ou trois mois, le rythme circadien s’installe. C’est-à-dire que bébé commence à avoir un rythme de sommeil qui s’apparente un peu plus à celui de l’adulte. Il va donc mieux faire la différence entre le jour et la nuit et commencer à montrer des difficultés à dormir en journée.

Pour remédier à cela et pour aider bébé à continuer d’apprendre à différencier les astres, je vous invite à le faire dormir dans la pénombre la journée et dans l’obscurité la nuit. Cela va favoriser la sécrétion de la mélatonine qui est l’hormone du sommeil. 

Les petits plus pour aider bébé à dormir dans son lit

La bouillote

Passer du creux des bras chaleureux de son parent à un lit tout froid et tout vide ce n’est vraiment pas ce qu’il y a de plus agréable. Pour aider votre enfant a accepté cette transition bras/lit, je vous invite à déposer une bouillotte (pas trop chaude) à la place où vous poserez ensuite bébé. Cela permet d’éviter une trop grande différence de température entre les bras et le lit et de ne pas trop donner envie à bébé de revenir illico dans les bras de son parent.

Les bruits blancs ou la musique

Mettre des bruits blancs pour lui rappeler ce qu’il entendait dans le ventre de sa maman et l’apaiser. Tous les bébés n’en sont pas friands donc si le votre n’est pas à l’aise avec ou que cela ne semble pas le ramener au calme pas de panique. Essayer une berceuse par exemple.

L’objet transitionnel

Le doudou imprégné de l’odeur de son parent pour faire la continuité entre vos bras et son lit peut vraiment aider bébé à trouver le sommeil. Il peut-être introduit dès la naissance mais uniquement en journée et sous surveillance incessante des parents. Vers 4 ou 5 mois, bébé peut commencer à dormir avec pendant ses siestes mais toujours sous surveillance car normalement, il est recommandé de ne rien mettre dans le lit de son bébé jusqu’à ses un an pour éviter la Mort Subite du Nourrisson (MIN). Généralement, c’est vers huit mois que bébé choisit par lui-même son doudou qui lui sert alors d’objet transitionnel. 

Répondre au besoin de succion

La tétine peut également être un allié quand à l’endormissement de votre enfant. En effet, celle-ci permet de part la succion que le bébé exerce dessus, de sécréter de l’ocytocine. Il s’agit de l’hormone du bien-être, de l’amour et du lien. De quoi bien apaiser bébé et l’aider à trouver le sommeil puisque cette hormone est également sécréter par son cerveau lorsqu’il est tout contre vous. Bien sûr, l’utilisation de la tétine doit être votre choix. Si vous êtes contre, vous pouvez proposer le pouce à votre bébé.

Bébé se réveille au bout de quelques minutes

Si votre enfant se réveille au bout de quelques minutes après s’être endormi dans son lit, je vous conseille de ne pas le prendre tout de suite dans vos bras. D’ailleurs, avant même d’entrer dans la pièce attendez quelques minutes, il se peut qu’il soit simplement en phase de sommeil agité. Vous l’entendez, il a l’air de bouger, de s’agiter, mais il dort encore.

Bien sûr, si après quelques minutes, bébé semble vraiment éveillé, vous pouvez venir le rassurer en posant d’abord votre main sur son ventre ou en caressant délicatement ses cheveux par exemple. S’il se met à pleurer, prenez-le contre vous avant de réessayer de le coucher. En cas de réelles difficultés à le rendormir, ne vous acharnez pas et préférez réessayer plus tard.

Y aller étapes par étapes

Vous sentez que votre bébé a vraiment du mal sans son parent et sans le creux de ses bras ? Vous pouvez tout à fait y aller progressivement. Pour cela, vous pouvez étaler la transition bras/lit sur quelques jours. D’abord, il s’endort dans son lit à côté de vous, puis avec vous un peu plus loin dans la pièce, puis avec vous dans la pièce mais pas dans son champ de vision jusqu’à arriver au jour où bébé s’endormira alors que vous n’êtes même plus dans la même pièce que lui.

Les particularités

Une chose importante à savoir, certains bébé ont besoin de “râler” pour s’endormir. Il ne pleure pas, ne babille pas, mais “râle”. Tant qu’il ne pleure pas n’intervenez pas, en quelques minutes parfois dix, bébé s’endormira.

S’assurer de la bonne santé de bébé pour le coucher

Votre bébé pleure dès que vous le poser dans son lit ? Peut-être que quelque chose l’empêche de trouver le sommeil ? Assurez-vous qu’il n’est pas malade, qu’il n’a pas d’inconfort digestif (coliques, rot coincé, RGO…) ou qu’il n’est pas dans une phase de développement problématique comme la poussée dentaire, la régression du sommeil…). En prenant rendez-vous avec votre pédiatre, vous pourrez en avoir le coeur net. Parfois, il peut s’agir de tensions douloureuses dans le corps exacerbées par la position allongée. S’il soupçonne des tensions, il pourra vous rediriger vers un ostéopathe.

Au bout de combien de temps bébé arrivera-t-il à dormir dans son lit ? 

C’est une question de parent tout à fait légitime et malheureusement je n’ai pas la réponse. Cela dépend de chaque bébé, de chaque famille et de leur histoire. Certains bébés ont un besoin de proximité fort quand d’autres sont un peu plus “indépendant” dès la naissance. En écoutant les besoins de votre bébé et en prenant en compte son rythme physiologique et son âge, vous réussirez à le faire dormir dans son lit, c’est promis ! Mais il va également falloir prendre en compte vos peurs de jeunes parents. Cette transition peut avoir tendance à stresser bien que vous la souhaitiez vraiment. Écoutez-vous, prenez votre temps et surtout faites-vous confiance.

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