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Aider bébé à développer sa confiance en soi

Aujourd’hui, nous allons parler confiance en soi ! Ce pilier fondamental dans la vie sans lequel nous avons du mal à nous réaliser mais qui peut se travailler à tout âge de la vie. La confiance en soi s’acquiert au fil de nos expériences et se développe sainement ou non dès notre plus tendre enfance. C’est pourquoi je pense qu’il peut être intéressant d’intégrer quelques principes de développement personnel dans l’éducation des plus jeunes et cela même s’ils sont encore bébés.

Au cours de mes différentes interventions dans des familles de un ou plusieurs enfants, j’ai pu constaté quelques erreurs que commettent les parents qui vont à l’encontre de son développement et qui peuvent à force, créer des croyances limitantes chez eux. “Les mots ont un pouvoir” et certains peuvent avoir un impact négatif sur le long terme.

C‘est ensuite à l’école primaire ou au lycée puis arrivé à l’âge adulte, que l’enfant peut démontrer une panne de confiance en lui. Cela peut devenir très handicapant si les croyances limitantes que nous lui avons transmises deviennent plus fortes que ses propres pensées. “On devient qui nous avons envie d’être” certes mais ne serait-il pas mieux de l’aider à découvrir qui il est et l’encourager dans ce sens plutôt qu’inconsciemment l’empêcher de se réaliser ? Il est évident pour moi qu’aucun parent ne va agir avec son enfant dans le but de consciemment l’auto détruire et de lui donner des difficultés pour l’avenir.

Pourtant, ce sont des phrases ou des actes parfois bénins qui entraînent un manque de confiance en soi.

Les premiers mois du nourrisson sont importants

Contrairement à ce que pense la majorité, laisser bébé pleurer ne serait pas la meilleure alternative pour le rendre indépendant. En réalité, lors de l’accouchement, bébé vit son premier choc émotionnel et tous ses sens sont en alerte, il a mal, il est perdu, il a peur. Il est en souffrance et ce qui l’apaise alors est le peau à peau avec sa mère lorsqu’on le pose enfin sur son ventre. Les mois qui suivent sa naissance, bébé a un grand besoin, de proximité, de contact, d’amour. Alors si vous le lui en priver en le laissant pleurer et le livrant ainsi à lui-même, il ne comprendra pas, ne saura pas comment se calmer et aura l’impression de ne pas compter. Les grand-parents, les ami(e)s ou bien même les inconnus peuvent parfois avoir des regards ou des remarques presque désobligeantes quant à votre façon de câliner bébé dès qu’il pleure. Sachez qu’il n’y a rien de plus normal que d’éprouver le besoin d’accourir dès que votre progéniture se met à pleurer. Nous pouvons observer ce même phénomène chez nos animaux de compagnie lorsqu’ils ont mit bas. Alertent, au moindre gémissement, ils accourent.

Les premiers mois dans la vie de bébé sont en fait importants, certains experts affirment même que c’est jusqu’à ses six mois qu’il aurait besoin d’être cajoler lorsqu’il pleure. Cela ne s’appelle pas céder à tous ses caprices puisqu’ils n’a pas encore la conscience assez développer pour ne serait-ce que songer à en faire un. Souvent, bébé a mangé, sa couche est propre, il vient de se réveiller d’une bonne sieste et pourtant il pleure très fort, il a un gros chagrin et on ne sait plus quoi faire. A ce moment, bébé est perturbé car il est envahit par ses émotions et ne sait comment les gérer, les comprendre et les expliquer puisqu’il est trop petit. Comme un vent de panique, il pleure sans s’arrêter puisque c’est “tout ce qu’il sait ou peut faire” pour s’exprimer. Il ne s’arrêtera pas tant qu’il ne sera pas rassuré.

Votre présence, votre odeur, le fait de lui parler doucement, de le bercer ou de le câliner seront des moyens assez efficaces pour enfin l’apaiser.

Très rapidement au cours des premiers mois de bébé, il apprend à reconnaître le ton de votre voix, agacé ? joyeux ? apaisé ? Il sait faire la différence alors même s’il ne comprend pas tout ce que vous lui dites, rien que le fait de lui parler calmement et de manière apaisé l’amènera vers un retour au calme.

D‘après plusieurs recherches, le fait de grandir dans un environnement dans lequel il se sent en sécurité, écouter, compris, rassuré, aimé, aide bébé à développer sa confiance en lui. Cette confiance en lui acquise dès le berceau permettra ainsi à l’enfant de mieux gérer la séparation et devenu adulte d’être moins en proie au stress.

En somme, la base de sa confiance en lui se fait au cours des six premiers mois, s’il se sent comprit, aimé et sécurisé, les expériences de découverte du monde qui suivront ne se passeront que mieux.

Valorisez ses efforts

Quelque chose que j’ai observé et qui de toutes façons semblera logique pour la plupart d’entre vous mais, féliciter bébé est une des clés du développement de sa confiance en lui.

En exemple, je pense au petit garçon que je garde, il a un an et demi et depuis qu’il est petit je l’applaudis en disant bravo lorsqu’il accomplit quelque chose, et l’encourage quand je le vois douter avant de par exemple descendre une petite marche : “vas-y chaton, tu peux y arriver !”. Au final, depuis quelques semaines, dès qu’il réussit quelque chose, qu’il se sache regardé ou non, il s’applaudit et est fier de lui. J’ai aussi pu constaté qu’il ose beaucoup plus de choses. Je pense que cela peut également être valable pour diverses situations : manger tout seul, se déshabiller pour aller au bain, tourner sur le ventre, faire ses premiers pas, peu importe, si bébé est soutenu, il y arrivera! Votre soutient aide bébé à se réaliser, il se sent capable. C’est presque primordial.

Le laisser faire du moment qu’il n’est pas en danger

Le surprotéger, vouloir lui éviter les difficultés de la vie sont des erreurs que j’ai vu et revu dans les familles chez lesquelles j’ai pu travaillé. Loin de moi l’idée de juger, je comprends tout à fait ce syndrome du protecteur qui s’enclenche dès que bébé veut tenter quelque chose de nouveau. J’ai moi-même parfois du mal à laisser faire, mais avec un peu de méthode, il y a moyen de trouver un bon compromis entre le fait de l’empêcher d’essayer et le fait de le laisser faire.

Un exemple qui me vient : l’épreuve fatidique du toboggan.

Lorsque bébé atteint l’âge de monter l’échelle ou les escaliers du dit toboggan, on serait tenté de toujours le porter afin de le faire directement atteindre le haut si on ne l’assoit pas carrément pour qu’il n’est plus qu’à glisser maintenu entre nos deux mains. Vous me direz, c’est normal au début sinon ce serait presque de la non assistance à personne en danger. Mais lorsque bébé devient plus adroit de ses membres et qu’il montre l’envie de faire par lui-même, il ne faut pas l’en empêcher car cela pourrait avoir pour conséquence de lui faire croire qu’il n’est pas capable. Cela pourrait même instaurer une peur en lui difficile à chasser. L’idée est alors de mettre de côté notre crainte qu’il lui arrive quelque chose et de l’accompagner dans son aventure. On reste tout près, on l’aide à se maintenir tout en lui expliquant les étapes qu’il doit suivre pour accomplir son épreuve et lorsqu’il a réussit à gravir les escaliers ou l’échelle, avec finalement notre aide ou non, on oublie pas de le féliciter. Plus tard, on garde les mains tout près sans le toucher pour qu’il fasse par lui-même et lorsqu’il sait le faire, on se tient pas trop loin mais on lui laisse son autonomie.

Je donne cet exemple, mais je suis sûre que vous savez déjà vous y prendre. C’est simplement que cela est valable pour toutes les aventures de bébé. N’ayez crainte, faites lui et faites vous confiance.

Je repense également à hier. J’étais au parc avec les deux enfants en bas âge que je garde. La petite fille montait les escaliers pour faire du toboggan quand je me suis penchée derrière la poussette pour prendre le biberon que me réclamait l’autre enfant. Au bout de quelques secondes, j’entends une maman et une nounou dire “attention, assieds toi !”, “elle peut faire ça toute seule ?!”. J’ai levé la tête, une me regardait et l’autre s’approchait d’elle pour l’aider à faire ce qu’elle sait faire habituellement toute seule. La petite a paniqué et ne savait plus si elle avait le droit de glisser ou non et me regardait avec des grands yeux. C’est alors qu’un petit garçon s’est approché pour la prendre et la faire glisser. Je me suis avancée en disant qu’elle savait parfaitement faire du toboggan et que là il l’avait juste stressée et effrayée.

Dans cette situation , il y a aussi le fait que des inconnus soient intervenus dans son action mais je pense que cela démontre en quelque part que de ne pas laisser un enfant faire aura toujours tendance à le bloquer. Il remet en question ses capacités alors qu’il peut y arriver comme un grand.

Et cela peut être également valable pour tout ce que bébé souhaitera entreprendre. Du moment que ce qu’il souhaite faire ne le met pas en danger et que vous pouvez sécuriser son action plutôt que de la bloquer. C’est plus facile à dire qu’à faire au début, mais de mon expérience je pense qu’accompagner bébé dans sa découverte du monde plutôt que de vouloir le surprotéger est une bonne chose.

En somme..

Si bébé se sent compris, qu’il se sent sécurisé et aimé, sa confiance en lui ne pourra que sainement se développer.

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