L’intelligence émotionnelle au sein de l’éducation 1/4
Période de confinement oblige, j’ai repris à fond la lecture ! Et le livre que je viens de terminer et qui m’a inspiré cet article est celui de “L’intelligence émotionnelle pour les nuls”.
“Derrière l’intelligence émotionnelle figure l’idée que les émotions sont des sources d’information importantes et utiles. Elles nous aident à résoudre des problèmes et guident nos interactions sociales.”
Dr Steven J. Stein
Aujourd’hui je voudrais me pencher sur l’importance de la gestion de nos émotions lorsque nous sommes parents ou en charge d’un enfant.
Nous devons apprendre à analyser les émotions de notre enfant et à les gérer. Le problème généralement rencontré par les parents c’est la colère qui peut engendrer cris et parfois des violences physiques. Il faut réussir à réagir dès que l’on commence à ressentir de l’agacement et toujours se rappeler qu’un enfant est immature émotionnellement et a juste besoin de compréhension et d’attention. Il faut donc réussir à se recentrer sur l’enfant et sur ce qu’il ressent. S’il pleure c’est qu’il a une bonne raison, il y a une émotion en lui qui monte et il n’arrive pas à la gérer. Il faut donc l’aider à l’identifier et l’accompagner dans l’acceptation de celle-ci afin qu’il se calme tout en répondant à son besoin.
Il est également possible de détourner son attention ou de le prendre dans vos bras. Il est important d’accepter qu’il ressente des choses et de ne pas nier ses ressentis. Il faut également savoir qu’un enfant ne peut pas imaginer vous faire une crise dans le but de vous énervez. S’il fait une crise (de pleures ou de colère) c’est qu’il ne va pas bien ou que quelque chose le gêne. Il ne sait pas encore gérer ses émotions et quand il se sent dépasser il ne voit qu’une solution, extérioriser. C’est une façon de demander de l’aide et/ou du réconfort. Rassurez-le, accompagnez-le, s’il est en âge de s’exprimer aider le à mettre des mots sur ce qu’il ressent et changez lui les idées.
L’enfant ne doit pas ressentir que ses émotions ne sont pas importantes et qu’elles vous mettent dans tous vos états. Il a besoin de soutien et d’être compris.
Dans le livre, ils utilisent l’exemple qu’on a certainement déjà tous expérimentés et qui vous parlera donc forcément :
Votre enfant pleure. Au début, vous vous inquiétez pour lui, cherchez à comprendre son besoin. Peu importe ce que vous faites, il continue de pleurer et vous commencez à ressentir de l’agacement face à votre impuissance et vous ne souhaitez qu’une seule chose : qu’il arrête enfin de “crier”. Plus les minutes passent, plus votre agacement se transforme en colère. Et souvent, il devient inéluctable de sortir de vos gonds.
Saviez-vous que des études ont démontré que le fait de crier de manière excessive sur son enfant peut faire autant de mal, si ce n’est plus, qu’une fessée ? C’est pourquoi il est important de savoir gérer ses émotions pour l’élever de manière constructive, enrichissante et dans l’amour.
Avant d’en arriver au stade où le cerveau ne peut plus que se focaliser sur notre ressenti et donc sur cette colère que l’on ressent, il est nécessaire d’analyser ce qui se passe en nous et de réussir à se recentrer sur l’enfant. Alors inspirez et expirez avant de réagir et observez la situation.
Il faut également réussir à faire preuve d’empathie et de beaucoup de patience. Mais à force de gérer ce genre de situations, vous trouverez des solutions et les prochaines fois où votre enfant pleurera ou fera une crise de colère, vous saurez comment réagir. Il sera alors de plus en plus rare d’en arriver au stade de colère et vous maîtriserez à la perfection ce genre de moments.
Ce que je conseille dans un de mes articles sur le même sujet, c’est de quitter la pièce (en vous assurant que votre enfant est en sécurité) dans le but de vous calmer, si vous sentez que vous êtes vraiment trop agacé. Mais avant d’en arriver là, comme dit plus haut, vous pouvez essayer de détourner son attention avec une activité ou un jouet en rendant la chose super attractive : “Ohhh wow !! Regarde ce magnifique camion! Tu veux jouer avec moi ?” . Généralement, cette technique fonctionne à merveille. Pour autant, il peut être nécessaire d’opter pour d’autres stratagèmes.
Il vous faudra certainement tester plusieurs techniques avant de trouver la bonne marche à suivre pour éviter que les crises ne s’enveniment et deviennent ingérables. Mais vous êtes capables d’y arriver, j’en suis certaine ! Alors persévérez et vous verrez vos journées, surtout avec ce fichu confinement, d’un meilleur oeil. Moins de prises de têtes, plus de sérénité, c’est l’effet que je vous garantis !