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Témoignage accouchement pendant le covid – Géraldine

Un témoignage d’accouchement covid. Celui de Géraldine qui s’est donc déroulé pendant le premier confinement dû au coronavirus. De la préparation à l’accouchement au jour J, vous saurez tout !
 

Ma préparation à l’accouchement

 
“Pour me préparer à mon accouchement, j’ai opté pour la piscine ainsi que pour un accompagnement par hypnose.
 

Mon projet de naissance

Dans mon projet de naissance, j’ai indiqué que je souhaitais la péridurale mais le Jour J elle n’a pas très bien fonctionné. J’avais également indiqué que je ne voulais pas de déclenchement, ni d’instruments non nécessaires pour mon accouchement et que je ne souhaitais pas non plus d’épisiotomie sauf si cela était réellement nécessaire. 
 
J’avais également précisé à mon gynécologue que “j’avais des envies et des idées mais que ce n’était pas mon métier et que s’il estimait qu’une chose était nécessaire, il fallait qu’il le fasse”, je lui faisais confiance. 
 

Mes peurs et mes doutes

Avant le Jour J, j’avais très peur de la douleur (je suis très douillette), du lien que j’aurais avec ma fille car je ne m’étais pas sentie maman pendant ma grossesse… J’avais donc aussi peur de faire un baby-blues.
 
Ayant accouché en avril pendant le confinement dû au coronavirus, j’appréhendais la maladie mais aussi le fait de devoir porter le masque pendant toute la durée de l’accouchement car je suis claustrophobe. Au final et bien heureusement, mes peurs ne se sont pas réalisées bien que la douleur était bel et bien là mais finalement supportable !
 

Le Jour J de l’accouchement

 
Le jour de mon accouchement, je suis arrivée sereine et détendue à la maternité, ce qui m’a moi-même étonnée surtout que nous étions en plein confinement comme je l’expliquais tout à l’heure. 
 

Le déroulement de mon accouchement

 
L’accouchement en comptant la phase de travail a duré 36 heures. Ma fille était coincée dans la descente puisque sa tête se présentait de travers. A cause du covid-19, le personnel de la maternité ne voulait pas me garder puisque le travail était “trop lent”. Le travail avait commencé à 22 heures et je m’étais présentée à 2 heures du matin. Les infirmières m’ont renvoyé chez moi à 5h30. 
 
A 9 heures, mon gynécologue m’a reçu dans son cabinet et a téléphoné directement à l’hôpital et m’a renvoyé là-bas. C’est uniquement grâce à cela que les infirmières ont finalement bien voulu me garder. 
 

Les contractions

 
Arrivée là-bas, il a fallu rompre la poche des eaux pour aider ma fille a entamé sa descente. Comme je l’expliquais, la péridurale que j’avais demandé n’a pas fonctionné correctement. Je vivais donc les contractions parfois bien, parfois mal et j’ai eu des phases où je tombais dans les pommes à la rechute de celles-ci.
 

Une confiance absolue

 
L’anesthésiste a été très à l’écoute et vraiment super réactive. Je l’appelais “ma petite fée clochette” car elle me sauvait lorsque la douleur était insupportable en me faisant des injections en direct. La douleur des contractions, je dirais qu’elle est indescriptible tant ce n’est pas une douleur connue mais elle s’oublie très vite.
 
Les sage-femme ont également été très à l’écoute et disponibles. Mon gynécologue a suivi tout ce que je lui avais demandé de A à Z, je suis ravie !
 

L’expulsion

 
Ce n’est que le lendemain que l’accouchement en lui-même s’est déroulée et la phase d’expulsion a duré 10 minutes. J’avais bien expliqué dans mon projet de naissance que je ne voulais pas d’épisiotomie sauf si vraiment nécessaire. La péridurale ne fonctionnant pas correctement, j’ai senti la déchirure arriver. Mon gynécologue s’est alors excusé et a pratiqué l’épisiotomie. Mais jusqu’au bout il a respecté mon choix et l’a pratiqué que par nécessité. 
 

Le port du masque obligatoire..

 
Aussi, l’accouchement étant pendant la période de confinement, il était prévu que je porte le masque pendant toute sa durée. J’avais expliqué à mon gynécologue que je ne le sentait pas qu’étant claustrophobe je n’arriverai pas à faire avec. Je l’ai gardé tout le temps mais au moment de l’expulsion, je l’ai arraché !
 
La sage-femme en chef s’apprêtait à m’engueuler et je me souviendrais toujours de mon gynéco la regardant d’un air affirmé et lui criant un “NON!” bien placé. Un grand merci à lui qui aura respecté toutes mes demandes. Il a également prit le temps de toujours bien m’expliquer ce qu’il allait pratiquer lorsque ce n’était pas prévu.
 
Ma fille est finalement née à 12h49 par quasi miracle puisque mon gynécologue a réussi à la sortir par voie basse alors que lui-même n’y croyait plus et que la salle d’opération m’attendait.  
 

Un dénouement heureux

Une fois tout l’accouchement terminé, j’étais épuisée mais tellement détendue et sereine. Je ne ressentais plus aucune douleur et tous mes maux de grossesse avaient disparus en un claquement de doigts. (comme ceux au niveau du nerf sciatique ou de mon dos).
Par contre, le lendemain, c’était comme si j’avais couru le marathon de ma vie. J’avais des courbatures à n’en plus finir !
 

La présence du papa

 
Le papa de ma fille a adoré être là pour mon accouchement. Le gynécologue lui a montré et expliqué plein de choses pendant l’expulsion. Durant la phase de travail il m’a soutenu et m’a emmené des verres d’eau. Aussi, il appelait les infirmières quand j’en avais besoin par exemple. 
 

Le retour à la maison

Après le retour à la maison, j’ai pu profiter d’un suivi post partum génial par la sage femme. La même que celle des cours de préparation à  l’accouchement.
Grande angoissée et douillette que je suis, j’ai pu simplement profiter du moment.  Le fait d’avoir eu confiance dans le personnel qui m’a entouré y a été pour beaucoup.
 

Mes conseils

 
Je dirais qu’il faut veiller à bien choisir le personnel qui vous entourera avant, pendant et après votre accouchement. De mon point de vue, je dirais qu’être suivi au privé permet de mieux appréhender tout cela. Tout se fait plus facilement si vous avez pleinement confiance. Cela permet également de réussir à partager ses angoisses. Ce qui est important !

Si j’avais un regret…

 
S’il y a une chose sur laquelle je reviendrais, c’est sur ma grossesse. Je ne l’ai pas vécu comme telle. Etant une femme indépendante, je l’ai passé axé sur le travail. Mais aussi à être sûre de tenir jusqu’au bout. La grossesse a été très facile pour moi et j’ai passé mes neufs mois comme si je n’étais pas enceinte. Je regrette donc de ne pas avoir suffisamment profiter de cet état.”
 
 
 

Retrouvez Géraldine sur Instagram sous @incoronata92 !

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