Allaitement : les aliments à éviter
Lorsque l’on allaite et comme en tout temps, il est important de veiller à s’alimenter de manière variée et équilibrée. Cela permet à bébé ainsi qu’à son système digestif de s’entraîner à digérer les divers types d’aliments.
Cependant, il existe quelques contre-indications vis-à-vis de certains aliments et c’est ce que nous allons voir ensemble aujourd’hui.
Avec modération
Les aliments qui peuvent altérer le goût du lait maternel et le rendre désagréable pour bébé sont les suivants :
- choux
- brocoli
- asperges
- artichauts
- ail cru
- oignon cru
- épices à saveur très forte (curcuma, piment, etc…)
- légumes amers
Les fruits de mers dont on était privé durant la grossesse peuvent être réintégrés dans l’alimentation de la mère allaitante mais avec modération. En effet, ceux-ci peuvent causer des allergies chez bébé à contrario des arachides qui peuvent être consommées sans problèmes.
À bannir
Il y a une petite liste d’aliments à complètement bannir de l’alimentation de la mère allaitante.
Premièrement certains poissons qui sont contaminés par le methylmercure :
- Brochet
- Eespadon
- Caviar
- Foie de poisson
Personnellement, je bannirais même tous les poissons car tous exposés aux micro-plastiques, au mercure et autres dangerosités pour la santé non seulement de n’importe quel être humain mais surtout du nouveau-né ou bébé allaité. Les scientifiques n’ont pas encore réussi à trouver l’impact sur la santé de l’accumulation des micro-plastiques dans le corps humain. Peut-être vaut-il mieux prévenir que guérir.
Deuxièmement, le soja qui est riche en phyto-oestrogènes est déconseillé lorsque l’on allaite.
Changer son alimentation ?
Lorsque vous étiez enceinte, vous étiez soumise à un certain régime alimentaire bannissant un certain nombre d’aliments dangereux pour le bon développement de bébé.
Vous pouvez tout à fait simplement conserver cette alimentation tout au long de l’allaitement. Durant les neuf mois de votre grossesse, bébé a été habitué à digérer tout ce que vous ingériez. Cela induit que si vous mangiez des asperges pendant votre grossesse, bien qu’elles soient déconseillées au moment de l’allaitement, vous pouvez continuer de les manger.
Il suffit simplement de vérifier que bébé ne ressent aucune gène lors de sa digestion. S’il est gêné, vous pouvez retirez cet aliment de votre alimentation le temps de l’allaitement sinon vous pouvez le conserver.
Varier son alimentation pendant l’allaitement permet à bébé de découvrir et de s’habituer à de nouvelles saveurs, ce qui permettra une diversification alimentaire plus facile. Le sevrage sera également plus simple à réaliser au moment T.
Gare aux régimes
Lorsque l’on vient d’accoucher, nous pouvons être tenter de faire un régime hypocalorique pour retrouver plus rapidement la ligne. Si vous allaitez, cette idée est à bannir de votre tête ! Sinon la qualité et la quantité de votre lait maternel risquerait d’en prendre un coup et la croissance de bébé risquerait d’être altérer.
En réalité, lorsque vous allaitez, il est même conseillé d’augmenter de 500kcal votre apport calorique journalier car la production de lait demande beaucoup d’énergie.
Par ailleurs, dans l’optique de varier son alimentation, il est nécessaire de ne bannir aucune catégorie d’aliments sauf contre-indications de votre médecin. On conserve donc les glucides nécessaires à l’approvisionnement énergétique, les protéines qu’elles soient végétales ou animales et les lipides comme l’huile d’olive ou le beurre.
Les médicaments et compléments alimentaires
Avant de prendre tout médicaments ou compléments alimentaires, il est important de toujours demander à votre médecin son approbation. Ceux-ci sont absorbés par le lait maternel et sont donc ingérés par bébé. Il est donc nécessaire que ceux-ci soient compatibles avec l’allaitement.
Les boissons
Pendant l’allaitement on bannit tout ce qui est alcool, théine et caféine. On réduit ou évite les boissons trop sucrées (sodas, jus de fruit..).