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5 conseils pour parler à son enfant et qu’il écoute vraiment

En tant que parents, il se peut que vous soyez déjà passé par des phases d’exaspération, de désespoir voire d’impression que vous n’êtes pas à la hauteur. Votre enfant fait des siennes et quand vous essayez de faire preuve d’autorité c’est pire et parfois même vous avez l’impression qu’il vous défie et votre confiance en vous retombe à zéro ! 

Pourtant, ces évènements de confrontations ne devraient pas avoir de tels effets sur vous. Il faut savoir qu’avant trois ans, l’enfant ne sait pas contrôler ses envies et ses pulsions. Il ne distingue pas le bien du mal et n’a aucune idée de ce qu’est la manipulation. Ce qu’il ne sait pas non plus faire c’est gérer ses émotions. Alors quand il va en ressentir une, elle va prendre toute la place et il ne saura pas retourner au calme sans une aide extérieure : la vôtre. 

Observons plutôt : Lorsque votre petit bout ressent une émotion positive, le voilà à courir partout, à crier, à chantonner, à jouer en faisant plein de bruits… À l’inverse, quand il ressent une émotion négative, le voilà à se rouler par terre, à crier, à pleurer, à jeter des objets… Des comportements parfois excessifs qui montrent bien qu’il ne contrôle pas ses émotions mais que ce sont pour l’instant, elles qui le contrôlent. 

 

Aujourd’hui, je vous propose de voir ensemble cinq astuces pour parler à votre enfant afin qu’il vous écoute vraiment :

 

1- Stop aux cris

Lorsque une situation conflictuelle avec votre enfant vous mène jusqu’aux cris, il se peut que vous ayez remarqué que cela a le don de créer trois évènements négatifs qui n’étaient pas les effets escomptés de votre énervement :

-L’enfant ne vous écoute pas et fait plus de bruit que vous

-L’enfant se met (encore plus) à pleurer/ vous lui faites peur

-Une fois la crise passée vous culpabiliser et vous dites que vous n’êtes pas un bon parent

En effet, crier envenime toute situation et vous épuise alors voici ce que je vous conseille pour vous aider à éviter cela au maximum. 

 

Lorsque vous sentez la colère montez en vous, isolez-vous et respirez. Une fois calmé, retourné auprès de votre enfant, mettez-vous à sa hauteur et regarder-le dans les yeux en lui disant ce que vous avez à lui dire sur un ton ferme mais surtout sans crier. 

Dans mon article “5 conseils (qui fonctionnent) pour arrêter de crier sur vos enfants” je vous donne mes conseils pour être un parent plus zen et gérer au mieux les situations de crises. 

 

2- L’illusion de contrôle

Donner l’impression à son enfant qu’il a le choix et que c’est lui qui décide de certaines choses.  En effet, au quotidien les enfants sont soumis à notre emploi du temps, à nos envies et à nos limites. Ils ne décident alors de rien ce qui peut s’avérer extrêmement frustrant pour ces petits êtres qui sont eux aussi animés par des envies.

À force de ne rien contrôler, la frustration en eux montent mais leur capacité à gérer leurs émotions n’ayant pas encore été développé, les voilà qu’ils se mettent à crier ou à faire un “caprice”. 

Pour éviter cela, je vous conseille de ponctuer ses journées de décisions. La technique réside dans le fait de toujours lui proposer deux options. Bien entendu, les deux vous conviennent donc peu importe ce qu’il répondra vous aurez ce que vous voulez et lui aura l’impression de contrôler un minimum sa vie.

Exemple : “tu veux une compote ou un fruit ?”, “tu veux mettre ton pantalon rouge ou ton jean ?”, “tu veux prendre ton vélo ou ta trottinette?”. 

 

Pour aller plus loin, je vous invite à lire mon article “5 clés pour diminuer la frustration de bébé et éviter les crises“.

 

3- La phrase positive

Comme je l’explique dans de nombreux articles, le cerveau de bébé prend du temps à se développer et avant un certain âge il lui est impossible de saisir la négation. Alors quand vous lui dites de “ne pas” faire quelque chose et qu’il le fait quand même, ne vous mettez pas en colère car c’est votre message qui n’aura pas été clair. 

Ne saisissant pas la négation, votre enfant aura entendu la phrase en positif (exemple : “ne jette pas ton couteau” devient donc “jette ton couteau”). Nécessairement, il va le faire et ne va pas comprendre votre réaction si vous vous énervez derrière. Cela peut créer de la confusion, de la frustration et donc une tempête émotionnelle (crise) chez l’enfant.

 

4- L’action, pas l’enfant

Lorsque vous vous agacez face à une situation ou que vous voulez faire comprendre à votre enfant que ce qu’il fait n’est pas à faire, il est nécessaire de faire attention aux mots que vous employez.

En effet, ce qui vous agace ce n’est pas sa personne mais bien son action et il faut faire attention à ce que vous allez lui dire et à bien dissocier les deux.

Il faut également absolument éviter de juger ses compétences (“tu es nul”, “tu es bête”…).  Les mots sont parfois  plus violents que des coups et il se peut que ceux-ci créent des croyances limitantes chez votre enfant. 

Si vous lui dites qu’il est méchant ce n’est pas pareil que si vous lui dites que son comportement n’est pas bon. Il risque de s’enfermer dans une identité dont il aura dû mal à se défaire. 

 

5- Les limites

Il est prouvé scientifiquement que le fait de fixer des limites/règles à un enfant est primordial pour qu’il se sente en sécurité affective et qu’il s’épanouisse au mieux. 

Pourtant, il se peut que vous ayez l’impression que votre autorité ne fonctionne pas sur lui ou qu’il vous teste régulièrement quant aux limites que vous avez défini.  

 

L’obéissance n’est pas une qualité innée chez l’être humain mais un apprentissage. Comme pour tout, votre enfant va avoir besoin de répétition pour que les limites à ne pas dépasser s’ancrent en lui. Comme lorsque vous  lui apprenez les couleurs par exemple, cela peut prendre plusieurs mois pour qu’ils les reconnaissent et les nomment ou les pointent du doigt sans se tromper. 

 

Aussi, votre enfant peut vous donner l’impression de ne pas vous écouter car il va reproduire des actions interdites régulièrement. Mais ce qu’il faut savoir c’est qu’une fois que votre enfant aura compris par exemple qu’il ne faut pas toucher à la prise du salon, il se peut qu’il touche à celle de la cuisine. Ce n’est pas par provocation ni pour vous tester mais bien parce qu’il n’a pas saisi que c’est valable pour toutes les prises du monde. Il faut donc le lui expliquer à nouveau et faire preuve de patience.

 

Lorsque vous interdisez quelque chose à votre enfant, ne lui dites pas simplement “Non!”, expliquez-lui avec des phrases simples et positives et dites-lui pourquoi il n’a pas le droit. Par exemple : “Laisse la prise, tu vas te faire mal, ça fait de gros bobo”. 

 

L’important avec les limites, c’est de ne jamais céder. Sinon l’enfant entre en confusion et ne sait plus ce qu’il a le droit de faire ou non. Des limites bien définies et bien ancrées chez lui permettent qu’elles soient tout aussi bien respectées. 

 

 

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